(Agence Ecofin) - Le patrimoine africain peut contribuer à booster le tourisme sur le continent. Cependant, l’Afrique connaît des défis en matière de préservation de ce patrimoine en raison du trafic illicite des biens et de la destruction des sites, entre autres.
Le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid (photo, à gauche), et la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay (photo, à droite), ont signé le mardi 29 novembre un accord de partenariat pour la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel en Afrique.
L’accord comprend un volet formation. Ce volet prévoit que la Maroc fasse bénéficier de son expérience dans la protection des sites archéologiques aux pays africains. « L’accord prévoit également de former des fonctionnaires à la préservation et à l'entretien des sites archéologiques et en faire des attractions touristiques qui servent les villes économiquement et socialement », indique un communiqué du ministère marocain.
Les formations auront pour objectif d’inclure de nouveaux sites archéologiques sur la liste du patrimoine mondial. Il s’agit de contribuer à la lutte contre le trafic illicite de biens culturels et à la conservation des collections, à l’établissement d’inventaires et à la promotion du rôle des musées en Afrique pour les sociétés.
Notons que l’accord a été conclu en marge des travaux de la 17e session intergouvernementale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tient à Rabat jusqu'au 2 décembre. L'événement, qui examine les demandes d’inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO, a accordé une grande place au transfert des compétences comme gage de la protection du patrimoine culturel.
A l’heure où le tourisme est devenu un atout pour les économies africaines, la sauvegarde et la promotion du patrimoine doivent être inscrites sur la liste des priorités. Cela en raison de la capacité de celui-ci à attirer les visiteurs. Cependant, l’Afrique est la partie du monde qui compte le plus grand nombre de biens sur la liste du patrimoine en péril, et ce, en plus du fait qu’elle soit également l’une des régions les moins représentées sur cette liste même si elle possède un patrimoine culturel riche et diversifié.
Vanessa Ngono Atangana
Lire aussi:
L’UNESCO met en ligne sa plateforme de formation dédiée à l’Afrique francophone
Kigali Convention Center, Rwanda - Annual conference and exhibition, which was established in 2005. The largest and most comprehensive knowledge sharing event for digital education, training and skills on the African continent.