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Comprendre l’actuelle pénurie de financement : entretien exclusif avec Luc Eyraud, Directeur des études régionales au FMI

  • Date de création: 24 mai 2023 14:28

(Agence Ecofin) - En avril 2023, le FMI a publié ses perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne. Selon le document, la région vit aujourd’hui une période particulièrement difficile, liée à plusieurs facteurs, financiers notamment. Pour l’Agence Ecofin, Luc Eyraud, Directeur des études régionales au FMI a accepté de décrypter les principales conclusions de ce rapport.

Agence Ecofin : Le rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne est intitulé « La grande pénurie de financement ». Concrètement qu’est-ce que cela veut dire ?

Luc Eyraud : Concrètement, cela veut dire que les taux d’intérêt auxquels les individus et les États empruntent, à la fois sur leurs marchés intérieurs et sur les marchés internationaux, ont beaucoup augmenté. On parle ici des emprunts et des taux d’intérêt sur les emprunts. Concernant les marchés internationaux, par exemple, on remarque que les taux d’intérêt ont plus que doublé pour les pays d’Afrique subsaharienne depuis la fin de l’année 2021. À cause de cette augmentation des taux d’intérêt sur les marchés internationaux, aucun pays d’Afrique subsaharienne n’a émis d’emprunt à l’étranger depuis le début de la guerre en Ukraine.

AE : Quelles sont causes de cette pénurie et quelles seront ses conséquences à court terme ?

LE : Il y a deux causes immédiates. La première c’est l’inflation mondiale. Comme tout le monde le sait, il y a une inflation mondiale qui a nettement augmenté, entraînant une réponse de politique monétaire des banques centrales qui ont remonté leurs taux d’intérêts. Cette hausse des taux d’intérêts a contribué à créer la pénurie de financement dont nous parlons.

luc eyraud moutiou

Luc Eyraud, Directeur des études régionales au FMI, et Moutiou Adjibi Nourou, Agence Ecofin.

La deuxième cause est liée à la réévaluation des risques par les investisseurs internationaux. Vous savez, lorsqu’il y a de l’incertitude dans l’économie, les investisseurs deviennent un peu plus prudents et font plus de différences entre les niveaux de risque. Donc non seulement les taux ont augmenté pour tout le monde, mais ils ont encore plus augmenté pour les pays d’Afrique subsaharienne, car la perception du risque par les investisseurs est que ces pays sont en moyenne plus risqués.

« Donc non seulement les taux ont augmenté pour tout le monde, mais ils ont encore plus augmenté pour les pays d’Afrique subsaharienne. »

Concernant les conséquences, il faut comprendre que dans la mesure où les Etats ont moins accès aux financements, ont moins d’argent, ils ont beaucoup de difficultés pour répondre à la crise du coût de la vie qu’on observe aujourd’hui avec une forte hausse de l’inflation et donc des prix des produits alimentaires. Ils ont beaucoup de mal à donner tout le soutien qu’ils devraient apporter à leurs populations dans cette situation de hausse des prix parce qu’ils ont des marges de manœuvre budgétaire limitées.

L’autre effet de très court terme est que la reprise économique que nous avions observée après la pandémie a du plomb dans l’aile. Ainsi, pour la deuxième année consécutive nous aurons un ralentissement de la croissance en 2023, avec une croissance de la région à 3,6% contre 3,9% l’an dernier. 

AE : Vous avez évoqué dans le rapport, les coûts d’emprunts qui sont assez élevés pour les pays africains. On parle pourtant d’un continent qui a affiché les plus fortes croissances au monde pendant des années, et où plusieurs pays ont mieux résisté que les autres pays du monde aux différentes crises qui sont apparues. Des fondamentaux censés rassurer les investisseurs. Mais qu’est-ce qui explique alors des coûts d’emprunts aussi élevés pour les pays africains ?

LE : Il est important de rappeler que les coûts d’emprunts ont augmenté pour tout le monde et pas juste pour les pays d’Afrique subsaharienne. Les hausses de taux affectent tous les pays du monde car toutes les banques centrales ont remonté leurs taux. Mais si on compare effectivement les hausses de taux sur les marchés internationaux, c’est que la hausse des taux d’intérêts pour les pays qui empruntent sur ces marchés a été plus importante pour les pays qui avaient des positions budgétaires plus fragiles. 

« Les spreads en Afrique subsaharienne ont beaucoup plus augmenté au Kenya, au Mozambique, au Ghana, en Ethiopie ou Nigeria, qui sont plus risqués, qu’au Sénégal, en Côte d’Ivoire ou Bénin où le risque est moindre.»

En d’autres termes, les pays qui ont des dettes élevées avec des notations de crédit plus faibles ou plus détériorées ont observé des hausses de taux beaucoup plus élevés, alors que les pays plus sûrs ont enregistré des hausses de « spreads » plus faibles. A titre d’exemple, les spreads en Afrique subsaharienne ont beaucoup plus augmenté au Kenya, au Mozambique, au Ghana, en Ethiopie ou Nigeria, qui sont plus risqués, qu’au Sénégal, en Côte d’Ivoire ou Bénin où le risque est moindre. 

AE : Vu le nombre très peu élevé des pays africains qui se sont affichés en défaut de paiement sur leurs dettes, ne pensez-vous pas qu’il y a aujourd’hui une mésestimation notamment de la part des agences de notation, de la capacité des Etats à rembourser leurs dettes?

LE : Vous posez une question très importante et je pense que sur ce sujet il faut faire très attention. Il est vrai que la dette des pays africains n’a pas l’air très élevée en niveau. La dette des pays d’Afrique subsaharienne en moyenne est de 60% du PIB, donc bien inférieure à la dette qu’on observe dans les pays avancés où les Etats ont des dettes de plus de 100% du PIB. Mais il faut faire très attention à cette comparaison, car ce qui compte ce n’est pas uniquement le niveau de la dette, c’est la capacité à rembourser.

Quand on s’intéresse aux paiements d’intérêts des pays, et qu’on les divise par les recettes gouvernementales qui sont ce qu’on utilise pour rembourser les intérêts, on observe que ce ratio intérêts/recettes est beaucoup plus élevé dans les pays d’Afrique subsaharienne que dans les pays avancés. Cela veut dire que les pays avancés ont certes une dette plus élevée, mais ils ont une meilleure capacité à rembourser parce qu’ils ont des revenus beaucoup plus élevés.

« Cela veut dire que les pays avancés ont certes une dette plus élevée, mais ils ont une meilleure capacité à rembourser parce qu’ils ont des revenus beaucoup plus élevés. »

Le défi principal en Afrique subsaharienne, c’est la mobilisation des revenus. Ce n’est pas tant que la dette est trop élevée, mais la dette en proportion des recettes est trop élevée. Si les pays avaient une meilleure mobilisation des recettes, c’est-à-dire si tout le monde payait son impôt et que les ratios recettes/PIB étaient plus élevés, ces pays pourraient alors soutenir une dette plus élevée. Mais dans le contexte actuel, la dette est très élevée compte tenu de la capacité à rembourser. Pour vous donner les chiffres exacts, les ratios intérêts/recettes hors dons sont en moyenne de l’ordre 11% dans les pays d’Afrique subsaharienne alors que dans les pays avancés c’est 3%. Donc le poids des charges d’intérêt est supérieur, elles absorbent plus de 10% des revenus, contre 3% chez les pays avancés.  

AE : Dans ses recommandations, le FMI demande souvent d’augmenter la mobilisation des recettes intérieures. Concrètement, qu’est-ce que cette stratégie implique pour les Etats ? Augmenter les impôts ?

LE : C’est une très bonne question. La mobilisation des revenus n’implique pas forcément d’augmenter les taux d’imposition sur les gens qui payent déjà des impôts. C’est principalement élargir l’assiette fiscale, c’est-à dire faire en sorte que plus de gens payent l’impôt. Un des grands défis dans les pays d’Afrique subsaharienne, c’est que trop peu de gens payent les impôts. Soit ils ne payent pas, soit ils n’en payent pas assez. Et cela concerne à la fois les individus, les ménages et les entreprises. La mobilisation des revenus est faible dans ces pays à la fois parce qu’on a un certain niveau de fraude fiscale et aussi parce qu’il y a beaucoup d’exemptions.  

« Un des grands défis dans les pays d’Afrique subsaharienne, c’est que trop peu de gens payent les impôts.»

Donc il ne s’agit pas d’un matraquage fiscal de personnes qui payent déjà leurs impôts. On parle surtout de toutes les autres personnes qui ne payent pas d’impôts et qui doivent entrer dans l’assiette fiscale. Cela implique de lutter contre la fraude fiscale avec une meilleure administration des revenus, des contrôles, des sanctions. Cela implique pour l’Administration de se concentrer sur les gros risques c’est-à-dire aller chercher les gros contribuables et leur faire payer l’impôt ; taxer les multinationales qui bénéficient parfois d’exemptions qui ne sont pas complètement justifiées ; faire rentrer les travailleurs dans le secteur formel mais également faire de l’éducation fiscale pour que les gens comprennent pourquoi il est important qu’ils payent leurs impôts.

AE : En Afrique, on a vu que dans plusieurs pays comme l’UEMOA, l’inflation était essentiellement importée. Pourtant le durcissement des politiques monétaires a longtemps été présenté comme la solution idoine pour lutter contre la hausse des prix. Pensez-vous que cette mesure soit suffisante ?

LE : C’est une question très légitime qu’on se pose en tant qu’économiste. Alors, premier point, ce qu’on appelle l’inflation hors alimentation et hors produits pétroliers est encore appelée « inflation sous-jacente ». Elle a aussi augmenté et elle continue d’augmenter dans les pays. Elle n’a pas autant augmenté que l’inflation totale parce qu’il est vrai, comme vous le dites, qu’une grande partie de l’inflation est liée aux produits alimentaires plutôt qu’aux produits pétroliers. Mais l’inflation qui exclut ces composantes a aussi augmenté. Donc il y a un rôle déjà pour la politique monétaire de s’attaquer à cette inflation qui est une inflation plus domestique, une inflation plus intérieure. La politique monétaire a notamment un rôle dans le fait de réduire les pressions sur la demande intérieure.

Deuxièmement, il faut voir que la politique monétaire joue aussi beaucoup sur l’évolution du taux de change. Et donc, quand on utilise la politique monétaire, on peut contenir les pressions à la dépréciation du taux de change. Et cela affecte aussi beaucoup l’inflation importée. Imaginez par exemple que les prix des produits alimentaires augmentent drastiquement. Ils augmentent avec l’augmentation des prix internationaux, mais si en plus vous avez une dépréciation du change, alors les prix importés peuvent augmenter énormément. Donc le rôle de la politique monétaire, c’est aussi d’affecter le taux de change. Parce que lorsqu’on augmente les taux d’intérêt, généralement soit ça réduit les dépréciations du change, soit ça peut même l’apprécier puisqu’on joue sur les flux capitaux. Donc c’est très important de voir que la politique monétaire peut jouer aussi sur cette inflation importée dont vous parlez, puisqu’elle joue sur les taux de change.

AE : Avec les multiplications des crises mondiales les pays africains doivent apprendre à se débrouiller sans financements extérieurs pour réaliser des arbitrages difficiles. Alors que l’aide des bailleurs de Fonds se fait plus rare, pensez-vous que nous risquons immanquablement d’arriver à une étape où un poste de dépense comme la lutte contre le changement climatique sera relégué au dernier rang pour faire face à des urgences comme la sécurité, les infrastructures et même l’éducation ?

LE : Je dirais qu’on pourrait avoir la préoccupation inverse. On pourrait penser que vu que les bailleurs favorisent actuellement les financements liés au climat, les Etats se mettent à couper sur les dépenses sociales et primordiales comme l’éducation, la santé et/ou les infrastructures parce qu’ils se mettent à faire beaucoup de projets dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. 

« Vu que les bailleurs favorisent actuellement les financements liés au climat, les Etats se mettent à couper sur les dépenses sociales et primordiales comme l’éducation, la santé et/ou les infrastructures.»

Au FMI, nous demandons que l’aide au développement soit additionnelle, c’est-à-dire que quand on apporte de l’aide pour le climat, elle doit s’ajouter à l’aide pour les dépenses prioritaires traditionnelles comme l’éducation, la santé. Ma préoccupation serait que les dépenses de santé et d’éducation soient en partie sacrifiées lorsqu’on fait davantage de dépenses pour lutter contre le changement climatique. Et donc ces arbitrages dont vous parlez sont absolument essentielles.

Alors la question pour nous, c’est de savoir comment faire en sorte qu’un poste de dépense ne sacrifie pas un autre poste de dépense. Et pour ça je dirai qu’il y a trois pistes de réflexion. La première c’est la meilleure efficacité des dépenses publiques, parce que même dans des budgets restreints d’Afrique Subsaharienne, il y a encore des endroits où les dépenses ne sont pas très efficaces. Et donc il est possible de réduire ces dépenses sans affecter l’efficacité des dépenses publiques et la qualité des services. Je pense par exemple aux subventions aux produits pétroliers qui parfois absorbent des sommes considérables sans forcément atteindre l’objectif qui est de protéger les populations les plus vulnérables. La deuxième solution, nous en avons parlé, c’est la mobilisation des revenus domestiques. Si on veut ne pas avoir à choisir entre l’éducation et le climat, il faut mobiliser davantage de revenus domestiques. Et la troisième piste de réflexion, c’est évidemment que l’aide de la communauté internationale doit augmenter. On a observé une baisse de l’aide au développement en part du PIB d’Afrique Subsaharienne depuis plusieurs décennies, et il faut endiguer ce déclin. 

AE : Selon vous quelles doivent être les trois principales priorités des pays d’Afrique subsaharienne, pour faire face à leurs défis durant les prochains mois voire les prochaines années ?

LE : Alors, pour moi il y a trois défis à savoir l’inflation, la dette et la croissance inclusive. Au niveau de l’inflation, il faut évidemment la réduire et cela veut dire que si l’inflation est à deux chiffres dans la moitié des pays d’Afrique Subsaharienne, il faut que les banques centrales continuent d’augmenter leur taux d’intérêt. Deuxièmement, il faut réduire la vulnérabilité liée à la dette et ça consiste à réduire les déficits publics dans certains pays, mobilier les revenus domestiques comme nous l’avons dit, améliorer la gestion des finances publiques, et dans certains cas particuliers, initier des restructurations de dette si celle-ci est non-solvable. Et troisièmement, quant à la croissance inclusive, le grand défi c’est d’investir dans l’avenir, notamment dans les jeunes. Je pense que l’un des sujets dont on parle dans notre rapport et qui est une préoccupation très importante, c’est que pendant la pandémie, les fermetures d’écoles ont été très importantes en Afrique Subsaharienne. Et le nombre de jours de fermeture d’école a été en moyenne 25 à 50% plus élevé que dans les pays avancés. Sans parler du fait que les enfants ont eu accès à l’apprentissage en ligne. Et donc, cela a créé des retards d’apprentissage, on a eu des enfants qui ont abandonné l’école. Dans la mesure où ces enfants qui sont à l’école sont les travailleurs de demain et ceux qui créeront de la richesse en Afrique Subsaharienne, il faut concentrer tous les efforts sur eux et essayer de rattraper ces lacunes d’apprentissage et autant que possible, ramener les enfants, notamment du secondaire, qui sont sortis de l’école. En 2022 par exemple, la Zambie a rendu l’éducation primaire et secondaire gratuite. Cela a permis de ramener beaucoup d’élèves à l’école, parce qu’évidemment les frais de scolarité constituent un grand obstacle dans l’accès à une éducation de qualité.

Propos recueillis par Moutiou Adjibi Nourou.


 
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