L’américain Ripple lance une plateforme de paiement blockchain en Afrique du Nord et au Moyen-Orient
(Agence Ecofin) - Après le lancement en juillet 2021 d’un corridor de paiement entre le Japon et les Philippines, la start-up américaine Ripple remet le couvert en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
La start-up Ripple a annoncé le lancement d’un service de liquidité à la demande (ODL en anglais) basé sur la blockchain dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). La fintech Pyypl sera le partenaire pour le déploiement de la plateforme, et le XRP, token de Ripple, sera le pont entre les monnaies fiduciaires et numériques.
« Nous sommes ravis d’être le premier partenaire de choix de Ripple pour déployer ODL au Moyen-Orient. Cela permet à notre nombre toujours croissant d’utilisateurs d’effectuer des envois de fonds instantanément et de manière rentable », a déclaré Antti Arponen (photo), cofondateur et PDG de Pyypl.
The MENA region is home to 2 of the top 3 remittance corridors in the world – having sent $78 billion in remittances in 2020 – which is why we’re excited that this partnership will drive innovation thereby facilitating instant, low-cost remittances.
— Ripple (@Ripple) October 26, 2021
En proie à des problèmes juridiques aux Etats-Unis, Ripple a décidé de renforcer sa présence dans la région MENA pour des raisons stratégiques. Selon le cabinet de conseil McKinley, le Moyen-Orient abrite deux des trois plus grands corridors de transfert de fonds au monde.
Le volume des transactions entre les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite a atteint 78 milliards de dollars en 2020, et représentait 7 % du PIB total des deux pays. Notons néanmoins que la fintech ne fera pas circuler le XRP aux Emirats arabes unis et le dirham émirati, monnaie officielle du pays, « ne fera pas partie du flux des paiements ».
Pour rappel, la technologie blockchain de Ripple est utilisée dans plus de 55 pays, et la start-up américaine a récemment signé un partenariat avec le Bhoutan, un pays d’Asie. Au début du mois d’octobre, la start-up a également annoncé un accord avec le Royaume-Uni.
Adoni Conrad Quenum (stagiaire)
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