(Agence Ecofin) - Le régulateur du système bancaire ghanéen dans une récente note d’information, publiée sur son site, proroge jusqu’au 28 février 2020, le délai accordé aux banques rurales et communautaires ainsi qu’aux institutions de microfinance opérant dans le pays, pour revoir à la hausse leur capital minimum.
En juillet 2015, la Banque centrale du Ghana (BOG) avait accordé un premier délai, allant jusqu’au 31 décembre 2017, aux banques rurales pour porter le seuil minimum de leur capital à 1 million de cédis ghanéens. Aux institutions de microfinance, la BOG avait fixé la date du 30 juin 2018 pour porter leur capital à 2 millions de cédis.
Plusieurs mois après l’expiration de ces délais, la Banque centrale note que « plusieurs institutions tardent à se conformer à cette exigence ». En accordant ce délai supplémentaire, la BOG menace de sanctionner les banques rurales et microfinance en cas de non-respect de cette mesure.
Le Ghana compte actuellement 144 banques rurales et communautaires ainsi que 137 institutions de microfinance, selon de récentes données de la Banque centrale.
Cette mesure de recapitalisation des structures de microfinance et banques rurales, entamée depuis 2015 au Ghana a été répartie sur trois années, à savoir 2015, 2016 et 2017. Pour chacune de ces années, la BOG avait fixé des niveaux minimum de fonds propres à satisfaire par ces institutions financières.
Chamberline MOKO
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