Après son introduction en bourse, le véhicule de Tidjane Thiam cherche à investir dans l’e-santé

(Agence Ecofin) - Avec une levée réussie de 345 millions $ sur la Bourse de New York, le véhicule spécial du financier d’origine ivoirienne, Tidjane Thiam, cible des acquisitions dans le secteur de la santé en Amérique.

Freedom Acquisition I Corp, le nouveau véhicule de l’entrepreneur franco-ivoirien Tidjane Thiam (photo), qui a réussi à mobiliser 345 millions $ lors de son introduction sur la Bourse de New York, envisage d’investir dans l’acquisition d’une société d’e-santé en Amérique du Nord, rapporte l'opinion.fr. 

« Nous cherchons dans plusieurs directions, mais nous aimerions beaucoup pouvoir acquérir une plateforme de télémédecine sur laquelle nous pourrions greffer des services comme l’assurance santé, le suivi médical, les soins hospitaliers », a confié l’ex-patron du Crédit suisse.

Freedom Acquisition I Corp, ce véhicule spécial constitué dans l'optique d’identifier, racheter des entreprises non cotées, mais à fort potentiel et ensuite de diriger leur introduction en bourse, devrait s’intéresser prioritairement au marché nord-américain. Dans cette région où le taux de pénétration de l’Internet est assez poussé, les restrictions des déplacements du fait de la covid-19 ont imposé la digitalisation de nombreuses entreprises qui, au terme de l’exercice 2019, ont réalisé des résultats impressionnants et multiplié leurs revenus.

La société d’acquisition ad hoc de M. Thiam aimerait profiter de cette opportunité qu’offre le digital dans ce contexte particulier. Elle prévoit sur le moyen terme de cibler des activités en Asie, en Europe et dans les pays émergents.

« La pénétration du marché américain sera saturée d’ici dix à quinze ans. C’est la raison pour laquelle nous avons constitué une équipe internationale pour attaquer dès aujourd’hui. En plus d’une présence américaine, nous regardons aussi vers les marchés d’Europe et des pays émergents dans lesquels les autorités se dotent d’infrastructures digitales », confie l’ancien CEO du groupe d’assurances Prudential.

Chamberline Moko