(Agence Ecofin) - Lourdement frappé en 2020 par la baisse de la demande pétrolière et la faiblesse des cours du brut, le segment forage pétrolier devrait reprendre des couleurs cette année et l’année prochaine, mais ne parviendra pas à atteindre ses niveaux d’avant la pandémie.
Après une année 2020 difficile, l’activité de forage pétrolier devrait connaitre en 2021 une augmentation de 12 % par rapport à l’année dernière. C’est ce qu’annonce un nouveau rapport de Rystad Energy publié le 23 mars, qui indique que cette embellie est à attribuer à la reprise progressive de la demande de pétrole et de gaz, soutenue par les efforts de vaccination et les réductions de l’offre de l’OPEP+.
Drilling activity is set for two consecutive years of growth but will lag pre-pandemic levels.
— Rystad Energy (@RystadEnergy) March 23, 2021
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Environ 54 000 puits seront forés dans le monde en 2021 et en 2022, la reprise devrait se poursuivre pour afficher 64 500 puits forés. Des prévisions qui restent inférieures aux données de forage enregistrées en 2019 où 73 000 puits avaient été forés.
Plus en détail, le forage onshore devrait enregistrer une hausse de 12 % passant des 46 000 puits forés en 2020 à environ 51 700 puits en 2021, avant de grimper encore de 19 % en 2022 pour atteindre environ 61 700 puits. Les niveaux prépandémiques dans ce segment sont de 71 000 puits forés en 2019.
En offshore, le forage pétrolier augmentera de 10 % en glissement annuel en 2021 et 2022. Cela portera le nombre de puits offshore forés à près de 2 500 cette année, contre moins de 2 300 en 2020. Rystad prévoit que le nombre de puits en mer pour 2022 dépassera les 2 700.
« Contrairement aux années précédentes, où le secteur du schiste nord-américain a mené la croissance de la production, nous nous attendons à ce que le plateau terrestre et offshore au Moyen-Orient et le marché en eau profonde en Amérique du Sud soient les principaux moteurs de la croissance à l’avenir. », précise le document.