(Agence Ecofin) - En Afrique, de plus en plus d’évènements choisissent, face au coronavirus, de se dérouler en virtuel, plutôt que d’annuler leurs manifestations à cause de la pandémie de Covid-19. Cela est aussi vrai pour des concerts que pour des salons tels que le Discop, le marché africain de l’audiovisuel.
La capacité des promoteurs à organiser des évènements virtuels est devenue plus importante ces dernières années avec la pénétration de l'internet haut débit. Malgré tout, il semble compliqué de générer autant de revenus grâce à des évènements virtuels que n’en génèrent des évènements en présentiel.
En effet, s’il faut reconnaitre que les évènements virtuels ont une audience potentiellement plus élevée que ceux en présentiels, cela ne suffit généralement pas à rassurer les marques et les sponsors qui préfèrent largement attirer des gens dans une rencontre physique.
La question sur la possibilité de disparition des évènements en présentiels se pose depuis quelques années en occident. En Afrique, où les évènements virtuels sont encore récents, cette possibilité n’est pas encore évoquée.
Servan Ahougnon
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.