(Agence Ecofin) - « Si les protestations ne cessent pas et si les employés continuent de réclamer des choses irréalistes, il se pourrait que nous transférions une partie de la production au Maroc », a élégamment déclaré le vice-président Dacia, filiale de Renault. « L’avantage de produire au Maroc est qu’un employé marocain ne touche que la moitié d’un salaire d’un employé roumain », a-t-il précisé aux ouvriers qui revendiquent une augmentation de salaire de 25%.
La grève des ouvriers des usines Renault de Roumanie aurait déjà coûté 20 millions d’euros et un déficit de production de 1500 voitures au groupe français qui assure que ses ouvriers roumains gagnent en moyenne 840 euros par mois. Ce chiffre est contesté par les ouvriers qui évaluent leur salaire mensuel moyen à 450 euros.
Selon le site Yabiladi, les conditions de travail sont également mises en cause par les ouvriers qui se disent fouillés à la sortie de l’usine, et nourris à la cantine de haricots ou de choux, sans viande.
Nairobi, Kenya - Promoting sustainable economic growth through trade