En 2022, l'écosystème start-up africain a levé 6,5 milliards $, en hausse de 8% par rapport à 2021

(Agence Ecofin) - L’Afrique connait un développement constant, avec des start-up qui jouent un rôle majeur dans l’amélioration de l’accès des populations à divers services dans divers domaines. Leur financement revêt donc une importance plus que jamais capitale.

Dans son rapport intitulé « Africa Tech Venture Capital » et publié le mardi 24 janvier, Partech Africa, le fonds de capital-risque dédié aux jeunes pousses en Afrique indique que l'écosystème technologique résilient du continent s’est distingué avec une croissance de 8% par rapport à 2021.

Selon le rapport, en 2022 « le financement total des start-up technologiques du continent a atteint 6,5 milliards USD, répartis sur 764 opérations contre 724 tours de table en 2021 ». Le financement par la dette plus particulièrement a doublé en volume pour atteindre 1,5 milliard USD, contre 767 millions USD de dettes obtenues par les start-up africaines en 2021.

Partech indique également qu’en 2022, les activités de collecte de fonds sont restées stables à tous les stades. Avec 1,4 million USD, la moyenne de taille des tickets Seed+ a été 12% plus élevée en 2022 qu’en 2021, tandis que la série A est restée la même à 8,5 millions USD.

Sans surprise, le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Égypte et le Kenya restent les principales destinations d'investissement en Afrique, avec une part du volume total qui reste relativement stable à 72%. Le Nigeria conserve la tête de ce groupe avec 1,2 milliard USD de capitaux levés, malgré une baisse de 36% par rapport à 2021.

En dehors des 4 pays en tête de liste, le Ghana (202 millions USD), l’Algérie (150 millions USD), la Tunisie (117 millions USD) et le Sénégal (105 millions USD) ont été les seuls autres à avoir franchi le seuil des 100 millions USD de financement en 2022.

Au total, 28 pays africains sur 54 ont attiré des investissements en 2022, dont 13 en Afrique francophone. Les conclusions du rapport ont également révélé que la fintech reste le secteur le plus financé en Afrique, bien qu’étant le plus touché par la baisse des gros tours de financement.