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CWP Global veut développer davantage de projets d’énergies renouvelables en Afrique

  • Date de création: 10 juin 2022 18:15

(Agence Ecofin) - Dans un entretien accordé à Energy Capital & Power, Nouri Chahid, DG de CWP Global pour la Mauritanie et le Maroc, a abordé le sujet de l’émergence rapide des énergies renouvelables et le rôle stratégique clé qu’elles joueront dans le progrès énergétique de l’Afrique.

CWP Global qui est l’un des pionniers dans le développement de projets d’énergies renouvelables, ambitionne d’élargir son portefeuille en Afrique en développant d’abord deux projets d’hydrogène vert en Mauritanie et au Maroc respectivement le projet Aman de 30 GW et le projet Amun de 15 GW.

La société envisage de développer deux autres projets sur le continent « au cours des prochaines années », assure Nouri Chahid, DG de CWP Global pour la Mauritanie et le Maroc. Selon ses explications, ce plan est motivé par la chute de 85 % du coût de production de l’énergie solaire au cours de la dernière décennie, ce qui fait d’ailleurs des énergies renouvelables la forme d’énergie la moins chère.

Pour M. Chahid, c’est l’un des facteurs qui vont attirer davantage d’investissements sur le continent au cours des prochaines années et dynamiser le secteur. Par ailleurs, CWP se dit motivé par les avantages géographiques que possède le continent pour le développement des énergies renouvelables, notamment dans la région de l’Afrique de l’Ouest.

« Du Maroc au fleuve Sénégal en passant par la Mauritanie, vous avez 2 000 km de côtes atlantiques idéales pour l’éolien et de vastes étendues désertiques intérieures parfaites pour le solaire », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « la Mauritanie, par exemple, reçoit en moyenne six jours de pluie par an. Ainsi, tout au long de l’année ou presque, il y a une abondance de soleil le jour et de vent la nuit, couplée à de faibles densités de population qui rendent possibles des opérations, comme le développement prévu du projet Aman par exemple. Par ailleurs, la présence d’un littoral signifie qu’une réserve d’eau illimitée est disponible pour le dessalement et l’électrolyse pour la fabrication de l’hydrogène vert ».

Cet entretien intervient deux semaines après la signature d’un accord-cadre pour le projet Aman précité, d’une valeur de 40 milliards de dollars. Cet accord-cadre fait le pont entre le protocole d’accord signé en mai 2021 et la convention finale qui couvrira tous les aspects du projet, ouvrant la porte à une décision finale d’investissement. 

Abdoullah Diop