(Agence Ecofin) - « La question de la SEEG doit être réglée de manière définitive. Nous ne pourrons pas avoir de projet de développement d'un pays qui a une sous-capacité en énergie » a déclaré le porte-parole de la présidence du Gabon, Alain-Claude Bilie By Nzé.
La SEEG, filiale de Veolia, concessionnaire de l’eau et de l’électricité à Libreville jusqu’en 2017, aura sans doute beaucoup de peine à renouveler son contrat. Il lui est reproché d’avoir sous-investit dans la production d’énergie et d’avoir négligé tout autant la distribution d’électricité et de gaz. En 15 ans, l’entreprise n’est jamais parvenue à régler le problème récurrent des délestages dans la capitale.
La semaine dernière une rupture de canalisation principale a fait subir un rationnement d'eau de cinq jours consécutifs à la population de Libreville. C’était l’accident de trop. « Cette situation inadmissible est le fruit du manque d'entrain du concessionnaire à maintenir les installations en bon état et assurer une fourniture régulière d'eau. Le chef de l'Etat qui a, à plusieurs reprises, dénoncé cet état de choses, réaffirme que cette situation ne peut plus continuer. Aussi, il a annoncé que des mesures fortes seront prises très prochainement », a annoncé la présidence.
Selon Veolia, c’est l'Etat gabonais qui n'a pas respecté ses engagements en « privant la SEEG des ressources nécessaires pour réaliser les investissements ».