(Agence Ecofin) - En finançant à 80 %, la construction d’une centrale solaire au Burkina Faso, Emerging Africa Infrastructure Fund réalise son vingtième investissement dans le renouvelable en Afrique. Le véhicule a ciblé un pays d’Afrique de l’Ouest ayant l’un des taux d’électrification les plus bas au monde.
Le fonds britannique Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) qui mobilise des capitaux publics et privés pour des projets d’infrastructures en Afrique subsaharienne s’est engagé à accorder une facilité de 29 millions d’euros (34,5 millions $) au groupe Urbasolar.
Le producteur d’énergie solaire photovoltaïque a été choisi pour mener le projet de construction d'une centrale solaire au Burkina Faso. Le coût total du projet est évalué à 35,4 millions d’euros. EAIF y participe à hauteur de 80 %.
« En tant qu'expert européen de l'énergie solaire, le groupe Urbasolar est conscient de son rôle dans le développement de cette source d'énergie en Afrique, notamment au Burkina Faso où nous opérons déjà [...] En plus de fournir de l'énergie verte, ce projet comprend l'éducation à la technologie solaire, un programme de microfinance pour les femmes, ainsi qu’un soutien au système de santé », a déclaré Arnaud Mine, président d'Urbasolar.
Le Burkina Faso qui a l’un des taux d’électrification les plus bas au monde est contraint d’importer de l’électricité auprès de ses voisins. A travers ce projet de centrale solaire, l’électricité sera produite et confiée à la compagnie nationale pour améliorer l’offre en énergie dans le pays.
EAIF réalise ainsi son vingtième investissement dans un projet d’énergie renouvelable en Afrique. Il affirme avoir accordé sous forme de prêts, 350 millions $ à des structures privées engagées dans ce secteur sur le continent.
De nombreux investissements d’acteurs privés y sont attendus dans le but d’améliorer l’offre énergétique au profit des entreprises et des particuliers.
Chamberline Moko
Nairobi, Kenya - Promoting sustainable economic growth through trade