(Agence Ecofin) - L’Afrique subsaharienne demeure l’une des régions où le taux d’électrification est le plus bas au monde. Plusieurs organisations, dont l’IRENA, œuvrent à l’amélioration de cette situation, par le biais de collaborations bilatérales.
L’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA) a noué de nouveaux partenariats avec plusieurs acteurs pour l’amélioration de l’électrification en Afrique. Power Africa et le Centre de l’énergie renouvelable et de l’efficacité énergétique (SACREEE) de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) sont ses nouveaux partenaires pour l’atteinte de cet objectif.
L’agence s’est ainsi engagée avec Power Africa à étendre l’accès à une électricité moderne, fiable et abordable grâce aux technologies hors réseau. Outre l’accès à une énergie à base de sources renouvelables, la coopération entre les deux entités fournira des solutions complémentaires permettant d’améliorer l’activité économique des communautés ainsi que la fourniture de services essentiels comme l’éducation, les soins de santé ou l’eau.
Avec la SADC, l’IRENA s’est engagé à accélérer le déploiement des solutions d’énergie renouvelable dans les pays de l’Afrique australe. Les deux organisations collaboreront plus spécifiquement dans les domaines du développement des politiques, des programmes de renforcement de capacité et des événements régionaux ayant pour but d’attirer les investissements dans le secteur.
Countries in #SouthernAfrica continue to show remarkable improvements in #electricity access and #renewables deployment.
Under this MoU w/ @SACREEE_SADC, we will work closer than ever to accelerate the region’s #energytransition. https://t.co/RdtzLHHj9J pic.twitter.com/E1FxbGhw6O— Francesco La Camera (@flacamera) February 2, 2021
La région a fait d’importants progrès dans le domaine du renouvelable dont la part dans le mix énergétique est passée de 23 % en 2015 à 39 % en 2018. « La pandémie de la Covid-19 a remis un accent sur l’importance de disposer d’une énergie propre, fiable et abordable. Elle nous a rappelé que le nouvel âge de l’énergie doit être inclusif et bas carbone si nous voulons atteindre le développement durable en Afrique australe et dans le reste du monde », a affirmé Francesco La Camera (photo), le directeur de l’IRENA lors de la signature de l’accord avec la SADC.
Même s’il a récemment été établi que l’objectif de développement durable N° 7, qui ambitionne l’accès universel à l’énergie en 2030, ne sera probablement pas atteint, ce dernier demeure une priorité pour l’ensemble du continent.
Gwladys Johnson Akinocho
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