(Agence Ecofin) - L’ouvrier marocain à 250 euros net par mois succède à l’ouvrier roumain à 450 euros. A quelques cent jours des élections présidentielles françaises, le sujet est délicat…
A une vingtaine de kilomètres de Tanger, Renault, l’icône de l’industrie tricolore, commence à produire le Lodgy, son monospace de 5-7 places à 10 000 euros. Viendra plus tard la chaîne de fabrication de la Logan.
L’usine, toute neuve, aura une capacité finale de 340 000 véhicules par an et vise à exporter en Europe 85% de sa production. L’investissement total aura été de 1,1 milliard d’euros. Durant 5 ans, Renault bénéficiera de l’exonération totale de taxes d’exportation et d’impôts sur les bénéfices. Pour le Maroc, le projet représentera à terme 6000 emplois directs et près de 30000 emplois indirects.
« On se sent comme une équipe de football, qui règle les derniers détails à l’entraînement avant un match important», confie Tunc Basegmez, le directeur turc de l’usine, au journal Le Figaro, en visite sur le site.
En face, l’Europe et les côtes espagnoles à une quinzaine de kilomètres. Les ouvriers français sont inquiets : le Renault Scénic, fabriqué à Douai, coûte près de 25000 euros, presque deux fois et demi le prix du Lodgy des ouvriers marocains.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.