La RDC signe un mémorandum de plus de 564 millions $ d’investissement avec l'AFD

(Agence Ecofin) - La RDC s'est engagée dans des réformes en vue de revitaliser son économie. Le pays est soutenu dans ce sens par des partenaires internationaux, tels que l'AFD et le FMI.

Le gouvernement de la RDC et l'Agence française de développement (AFD) ont signé un mémorandum de plus de 564 millions de dollars d’investissement. L'annonce a été faite par la présidence congolaise, dans un communiqué publié sur twitter, le mardi 7 décembre.

#RDC #FRANCE #COOPERATION 07.12.2021/ #KINSHASA
Le Président de la République a présidé, ce mardi, la cérémonie de signature d'un mémorandum de 500 millions d'euros entre la République démocratique du Congo et l'Agence française de développement (AFD). pic.twitter.com/VSs3pX2LgL

— Présidence RDC ?? (@Presidence_RDC) December 7, 2021

Bien que ses détails n'aient pas été révélés, cet accord s’inscrit dans une stratégie de renforcement des investissements de l’institution française dans le pays d’Afrique centrale. Deux autres conventions ont été signées par les parties. Il s'agit d'un accord de plus de 11,2 millions de dollars pour la « formation des maîtres en RDC », en vue de renforcer le secteur de l’éducation, et d'un autre qui servira à la modernisation de l'administration financière au sein du ministère des Finances. L'objectif de ce dernier accord est « d’augmenter le taux de mobilisation des ressources domestiques ».

Ces accords interviennent alors qu'une délégation du Fonds monétaire international (FMI) avec à sa tête la directrice générale de l'institution, Kristalina Georgieva, séjourne dans le pays. Cette visite officielle, la première, a pour objectif de consolider « les relations de travail et de confiance » entre la RDC et l'instance monétaire.

D'après les données du FMI, l'économie congolaise, en croissance depuis 2012, a été particulièrement ébranlée en 2020 du fait des conséquences négatives de la covid-19. La croissance économique cette année-là s’est affichée à 1,7% contre 4,4% l’année précédente. Pour 2021, l’institution s’attend à un rebond à 4,9% puis à 5,6% en 2022.

Jean-Marc Gogbeu (stagiaire)