(Agence Ecofin) - Depuis 2011, un accord de partage de la production et des revenus existe entre De Beers et le gouvernement du Botswana, mais les deux parties étaient censés en conclure un nouveau avant l’expiration du précédent fin décembre 2020.
La compagnie minière De Beers a annoncé le mercredi 29 juin la prolongation de l’accord de vente des diamants bruts existant depuis 2011 avec le Botswana jusqu’en juin 2023. Selon le communiqué, ce nouveau délai supplémentaire devrait permettre de finaliser les négociations qui ont connu des « progrès positifs » au cours des derniers mois.
Il s’agit de la deuxième prolongation de ce partenariat censé prendre fin depuis fin 2020 et qui a d’abord été renouvelé pour un an jusqu’en décembre 2021, puis pour six mois jusqu’en juin 2022. Si la pandémie est la principale explication donnée au retard pris dans les négociations, notons que des sources concordantes évoquent une volonté du gouvernement d’augmenter sa part du gâteau.
En 2021, la société publique chargée du négoce du diamant, Okavango Diamond Company, a reçu 25 % des diamants bruts produits par Debswana, la coentreprise entre De Beers et l’Etat, contre 15 % en 2011.
Pour rappel, l’exploitation des diamants représente le cinquième du PIB du Botswana et 70 % de ses recettes en devises. Quant à De Beers, il tire 70 % de sa production de diamants du pays, contre 30 % pour ses autres exploitations au Canada, en Afrique du Sud, et en Namibie.
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