(Agence Ecofin) - De Beers est une filiale de la holding britannique Anglo American active dans l’exploitation de diamants en Namibie, au Botswana, en Afrique du Sud et au Canada. En début d’année, la compagnie a annoncé des prévisions de production de 32 à 33 millions de carats pour 2022.
De Beers a produit durant le deuxième trimestre 7,94 millions de carats de diamants sur ses opérations en Afrique australe et au Canada. C’est ce qu’a annoncé la compagnie minière dans un communiqué jeudi 21 juillet, précisant qu’il s’agit d’une baisse de 4 % en glissement annuel.
Les actifs du Botswana ont livré 5,5 millions de carats, contre 5,7 millions un an plus tôt à la même période, alors que la production a baissé de 28 % au Canada et de 4 % en Afrique du Sud, pour s’établir respectivement à 643 000 carats et 1,22 million de carats. C’est seulement en Namibie que la compagnie a vu la production augmenter par rapport à l’année dernière (+67 %) pour atteindre 565 000 carats.
Sur l’ensemble du premier semestre 2022, la production a néanmoins augmenté de 10 % pour atteindre 16,88 millions de carats. Encouragée sans doute par ce résultat, De Beers a légèrement revu à la hausse ses prévisions pour l’année, qui passent d’une fourchette de 32-33 millions de carats à une fourchette de 33-34 millions.
Rappelons que la demande pour les diamants est restée forte tout au long de la première moitié de l’année, grâce entre autres aux sanctions visant le premier producteur mondial, Alrosa, sur le premier marché mondial, les Etats-Unis. Le prix moyen consolidé réalisé au premier semestre 2022 par De Beers a ainsi augmenté de 58 % en glissement annuel pour atteindre 213 $/carat.
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