(Agence Ecofin) - Le groupe De Beers actif dans l’extraction et la commercialisation de diamants, a enregistré une production de 30,8 millions de carats l’année écoulée, contre 35,3 millions de carats en 2018, soit une baisse de 13 % en glissement annuel. Cela s’explique notamment par la faiblesse de la demande mondiale de diamants bruts durant l’année 2019.
Dans le détail, la société a produit 1,9 million de carats en Afrique du Sud contre 4,7 millions en 2018, soit une baisse de 59 %, alors que la production au Botswana a chuté de 4 % pour s’établir à 23,3 millions de carats. En Namibie la production a également diminué de 15 %, mais ici il s’agit davantage de travaux de maintenance, que d’une volonté de la compagnie de réduire la production.
Les résultats financiers de la compagnie ont souffert de cette situation avec des chiffres de vente en baisse de 26 % (4 milliards $ de diamants bruts vendus contre 5,4 milliards $ en 2018), et un EBITDA sous-jacent qui a diminué de 55 % pour s’établir à 558 millions $.
La compagnie s’attend à un meilleur environnement cette année en raison d’une demande plus stable notamment aux États-Unis, même si l’épidémie de coronavirus demeure un risque non négligeable pour le marché. Elle vise une production située entre 32 et 34 millions de carats en 2020.
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Accra, Ghana