(Agence Ecofin) - Future deuxième plus grande mine de cuivre au monde, Kamoa-Kakula est entrée en production le 25 mai dernier. Malgré le lancement d’une enquête, ce premier décès n’a pas entrainé une suspension des opérations.
Ivanhoe Mines a signalé le 4 juin le premier accident à sa nouvelle mine de cuivre en RDC. Il s’agit de la chute mortelle d’un employé dans les installations souterraines de Kamoa-Kakula.
« L’accident s’est produit sous terre […] lorsqu’un employé d’un sous-traitant a été touché à la jambe par une roche détachée alors qu’il travaillait sur l’un des chantiers de la mine, ce qui a provoqué la chute de ce dernier, qui s’est cogné la tête sur une roche », indique le communiqué de la compagnie, précisant que l’employé n’a pas survécu.
Si une enquête interne est déjà en cours et que la compagnie devrait aussi faire face à une enquête des autorités locales, Ivanhoe n’a fait part d’aucune interruption des opérations. La production de concentré de cuivre démarrée le 25 mai dernier se poursuit donc normalement.
Pour rappel, Kamoa-Kakula est une coentreprise à parts égales entre Ivanhoe Mines (39,6 %) et Zijin Mining (39,6 %), dans laquelle la RDC détient également 20 %. Au cours de sa première phase d’exploitation, la mine livrera annuellement 200 000 tonnes, puis 400 000 tonnes de cuivre par an. Une partie sera transformée localement, dans une fonderie chinoise à Lualaba.
Emiliano Tossou
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