(Agence Ecofin) - Depuis l’entrée en production de Kamoa-Kakula il y a près d’un an, Ivanhoe Mines et Zijin Mining se mobilisent pour faire de l’actif congolais le deuxième plus grand complexe de cuivre au monde. Des efforts motivés notamment par la hausse de la demande et des prix du métal rouge.
La RDC disposera d’ici le quatrième trimestre 2024 du troisième plus grand complexe de production de cuivre au monde. C’est du moins le vœu du canadien Ivanhoe Mine et de son partenaire chinois Zijin Mining qui ont dévoilé le mardi 3 mai leurs plans pour atteindre cet objectif à Kamoa-Kakula.
Kamoa-Kakula on Track to Become the World's Third-largest Copper Mining Complex by Q4 2024, with Copper Production of Approximately 600,000 Tonnes per Year
— Newsfile (@newsfile_corp) May 3, 2022
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Il s’agit, apprend-on, de mettre en œuvre la phase 3 de développement du complexe minier congolais et qui consiste en deux mines souterraines supplémentaires ainsi qu’une nouvelle usine de traitement d’une capacité annuelle de 5 millions de tonnes, après les deux mises en service en 2021 et 2022, pour une capacité totale de plus de 14 millions de tonnes à plein régime.
L’ensemble de ces installations permettra de produire annuellement 600 000 tonnes de concentré de cuivre, soit près du double du maximum attendu cette année (340 000 tonnes), mais plus proche de la capacité de production annuelle de 450 000 tonnes prévue pour le troisième trimestre 2023.
« Nous sommes résolus à accélérer les futures phases d’extension de Kamoa-Kakula afin de répondre à la demande de cuivre qui augmente rapidement, de créer une croissance rentable pour nos actionnaires et d’apporter des avantages économiques et sociaux durables à la nation et au peuple congolais », a commenté Robert Friedland, coprésident du Conseil d’Ivanhoe Mines.
L’entrée en production de Kamoa-Kakula l’année dernière intervient en effet dans un bon timing qui peut profiter à toutes les parties prenantes. La demande et le prix du cuivre sont en hausse et l’Etat congolais ne ménage pas ses efforts depuis quelques mois pour tirer profit des opportunités offertes par la transition énergétique.
Une chaine de transformation locale des minéraux comme le cuivre, mais aussi le lithium ou le cobalt, destinée à produire des matériaux pour l’industrie des voitures électriques devrait d’ailleurs bientôt voir le jour dans le pays, selon les vœux exprimés par Kinshasa lors du dernier DRC Africa Business Forum.
Emiliano Tossou
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