(Agence Ecofin) - Le supposé échec du sommet Rio + 20 sur le développement durable continue d’alimenter les commentaires. Or l’Afrique est probablement le continent qui a tiré le plus profit de cette rencontre.
Depuis l’adoption en 2011 de la position commune africaine, rares sont les pays africains qui n’ont pas mobilisé les parties prenantes sur l’économie verte. Et même après la rencontre Rio + 20, la dynamique continue.
La Conférence des ministres africains sur l’Environnement (CMAE) s’est déroulé du 10 au 14 septembre à Arusha en Tanzanie. L’objectif de cette rencontre était de faire le bilan de Rio + 20 et d’établir les bases de l’application de ses recommandations en Afrique. La CMAE a défini les modalités de déploiement de l’économie verte en Afrique dans l’optique de l’application de la feuille de route validée au Brésil.
Dans le cadre du programme africain sur l’économie verte, l’énergie, l’eau, les déchets, le BTP, l’assainissement, l’aménagement durable des villes et l’industrie sobre en ressources naturelles sont les secteurs prioritaires selon la CMAE.