Journée mondiale de l’environnement : économie verte, êtes-vous GreenUP ?

(Agence Ecofin) - Pour fêter le quarantième anniversaire de la Journée mondiale de l’environnement (JME) aujourd’hui, comme tous les 5 juin, le Programme des Nations unies pour l’environnement a choisi de s’adresser directement à chaque citoyen.

A quelques jours du sommet RIO+20, le PNUE a choisi comme thème de la JME « l’économie verte : en faites-vous partie ? ». L’objectif de cet événement annuel est de susciter le plus d’actions écologiques positives possibles à l’échelle mondiale, afin d’attirer l’attention du public sur les problèmes environnementaux.

Pour inciter le citoyen à passer à l’action, le PNUE propose des préconisations dans 10 secteurs d’activités pour une planète plus verte :

• Bâtiments : Pour les travaux de construction et de rénovation, il faut sélectionner les prestataires engagés dans une démarche de réduction de leurs impacts environnementaux
• Pêche : Sélection des produits écolabellisés et des fruits de mer récoltés de façon durable
• Forêt : Recours aux fichiers électroniques pour éviter la consommation de papier et achat des produits bois et papier provenant des forêts certifiées
• Transport : Co-voiturage, transport en commun, marche et vélo constituent la recette green
• Eau : Fermeture des robinets en cas de non utilisation, faire fonctionner lave-vaisselle et lava-linge lorsqu’ils sont pleins, limitation de la durée des douches et de l’arrosage des pelouses
• Agriculture : Passage du consommateur au consommACTEUR grâce à l’utilisation du pouvoir d’achat pour un soutien à l’agriculture locale, biologique et durable
• Energie : Arrêt des appareils en veille, efficacité énergétique et recours aux énergies renouvelables
• Tourisme : Achat des produits locaux, économie d’eau et de déchet et choix de l’éco-tourisme
• Déchet : Compostage et tri sélectif pour encourager le recyclage des déchets
• Manufacture : Achat des produits issus éco-entreprises

Si vous appliquez ce plan d’actions, bravo vous êtes GreenUP !

Force est de constater que ces préconisations sont essentiellement valables en Occident et dans une partie des pays émergents. Ce qui n’est pas le cas de la majorité des pays africains où les infrastructures et les produits labellisés font défaut.

Par ailleurs, il est important pour les Africains d’envisager la protection de l’environnement dans leur contexte. C’est d’autant plus urgent que ce sont les plus pauvres qui souffrent encore le plus de la dégradation des écosystèmes et des pollutions.