(Agence Ecofin) - Dans le cadre de son projet de liquéfaction de gaz naturel au Mozambique, notamment sur la zone extracôtière 1, l’Américain Anadarko entrevoit d’attribuer des contrats de service d’une valeur de 2,5 milliards de dollars à des firmes indigènes. Ceci, avant 2024, techniquement un an après le démarrage de la production de GNL.
La déclaration a été faite par le directeur de la filiale locale d’Anadarko, Steve Wilson, la semaine dernière. Celui-ci a souligné que des entreprises mozambicaines ont d’ores et déjà été ciblées et pourront répondre efficacement à la demande en matière de services. Une bonne nouvelle pour le contenu local.
Par ailleurs, Anadarko va accompagner ces entreprises à se conformer aux normes internationales. « Nous nous engageons à aider les petites et moyennes entreprises mozambicaines à atteindre les normes internationales et à saisir les opportunités liées à l’exploration du gaz. »
Selon des précisions de Natural Gas World, sur cette enveloppe, 850 millions de dollars ont déjà été investis, notamment dans le processus de construction d'installations pour l'exploration.
La Zone 1 devrait permettre de produire 12,88 Mtpa de GNL, extensible à 50, ce qui en fera l’une des plus grandes usines de production de GNL du monde.
Le gouvernement mozambicain s’attend à engranger des taxes de plus de 77 milliards de dollars, au cours de la durée de vie de ces deux projets majeurs de liquéfaction de GNL dans le bassin de Rovuma. Celui d’Anadarko et celui d’Eni qui aura une capacité de 3,4 Mtpa.
Olivier de Souza