(Agence Ecofin) - Selon les résultats d’une enquête de la Chambre de commerce internationale et du FMI auprès de 337 établissements financiers « 50 % prédisent une dégradation supplémentaire dans la zone euro ».
La proportion des établissements qui estiment que la baisse du crédit ou des liquidités disponibles chez les contreparties vont affecter leurs activités est passée de 50 % lors de la crise de 2008-2009 à 90 % lors de la crise 2011-2012 et ceci en grande partie du fait de la crise de l’euro et du rôle prépondérant de l’Europe dans le commerce international. Les restrictions de crédit ayant frappé les banques européennes ont réduit leur capacité de prêts et leurs liquidités.
Par ailleurs la baisse des refinancements en dollars disponibles pour les établissements non américains a exacerbé la situation, étant donné qu’une large part du commerce mondial est encore libellée en dollars.
Enfin, l’application des règles de Bâle III contraint les banques à mobiliser davantage de fonds propres en contrepartie des crédits et garanties qu’elles accordent.
Forte de ces constats, l’ICC tire la sonnette d’alarme : « Les résultats de cette étude appellent les régulateurs et décideurs à étudier avec beaucoup d’attention l’impact potentiel imprévu des changements de Bâle III sur le financement du commerce international », a déclaré Kah Chye Tan, président de la Commission bancaire de la Chambre.
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