(Agence Ecofin) - Au Kenya, le marché de la distribution moderne de produits alimentaires est en plein développement. S’il représente déjà le second plus important du continent après l’Afrique du Sud, le secteur ne devrait pas s’essouffler dans les prochaines années.
Au Kenya, les revenus générés par le commerce moderne de détail des produits alimentaires sont prévus pour atteindre 3,6 milliards $ d’ici 2024 contre 2,6 milliards $ en 2019. C’est ce qu’estime le cabinet britannique d’études de marché Euromonitor International.
Cette progression devrait être tirée par la demande croissante en denrées alimentaires plus diversifiées d’une classe moyenne en plein essor ainsi que par les investissements croissants des distributeurs dans l’extension des surfaces de vente et les stratégies d’attraction de la clientèle.
Sur la dernière décennie, le marché kenyan a notamment connu la multiplication de supermarchés ouverts 24h/24 ainsi que des programmes de fidélisation de la clientèle grâce à des cartes permettant aux utilisateurs de bénéficier d’avantages sur certains produits de grande consommation.
Cette tendance couplée à une bonne santé macroéconomique a permis au secteur d’enregistrer une croissance de 54 % du nombre de magasins de vente au détail sur les 5 dernières années selon le rapport 2020 de la Standard Bank « Africa Consumer Insights ».
D’après l’institution financière, Nairobi possède la plus grande surface commerciale moderne de vente d’Afrique subsaharienne lorsqu’on exclut l’Afrique du Sud. Si de nombreuses compagnies étrangères ont fait leur entrée sur le marché kenyan depuis 2016, ce sont bien les acteurs locaux qui dominent actuellement.
Le trio de tête est composé de trois entreprises autochtones à savoir Naivas avec près de 70 magasins, Quick Mart (38) et Chandarana FoodPlus (20). Le Français Carrefour suit ce groupe avec 11 enseignes.
Espoir Olodo
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