(Agence Ecofin) - L’Inde est le premier exportateur mondial de riz. Depuis 2022, le pays applique diverses mesures de restriction à l’exportation de la céréale, dont l’interdiction des ventes à l’étranger de riz blanc, non-basmati et de riz brisé.
En Inde, le gouvernement a approuvé l’expédition de 130 000 tonnes de brisures de riz et de riz blanc non-basmati à destination de la Guinée-Bissau, la Tanzanie et Djibouti. C’est ce que rapporte le quotidien d’affaires indien Mint citant des sources proches du dossier ayant requis l’anonymat.
L’annonce intervient alors que des mesures de suspension des ventes pour ces deux catégories de riz sont en vigueur depuis septembre 2022 pour les brisures de riz et juillet 2023 pour le riz blanc non-basmati.
Selon la même source, cette dérogation du gouvernement vise à apporter une contribution à « l’aide humanitaire » dans les pays ciblés, à la suite d’une recommandation formulée par le ministère indien des Affaires étrangères.
Dans les détails, la Guinée-Bissau et Djibouti recevront chacun 50 000 tonnes de brisures de riz tandis que la Tanzanie recevra environ 30 000 tonnes de riz blanc non-basmati. La National Co-operative Exports limited, un organisme public spécialisé dans l’exportation de riz a été mandatée pour réaliser cette opération.
En décembre dernier, l’Inde avait déjà approuvé des expéditions de brisures de riz et de riz non-basmati au profit d’une dizaine de pays d’Asie et d’Afrique. Parmi les bénéficiaires figuraient notamment la Guinée, la Côte d’Ivoire, les Seychelles, le Cameroun, le Sénégal ou encore la Gambie.
Stéphanas Assocle
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UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.