(Agence Ecofin) - En Algérie, la gestion des importations des produits agricoles est tumultueuse. Ces dernières années, plusieurs cas de corruption et détournements de fonds ont été enregistrés. Pour faire face à cette situation préjudiciable aux caisses publiques, l’exécutif renforce la répression.
En Algérie, le chemin de croix se poursuit pour Abderrahmane Bouchahda. L’ex-directeur général de l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) vient d’être placé en garde à vue avec 8 responsables provinciaux de l’organisation à la suite d’une décision de la cour de la wilaya de Guelma.
Selon les détails fournis par Algérie presse service (APS), les prévenus sont accusés « de dilapidation de fonds publics, d’abus de pouvoir et d’avoir accordé des avantages indus ». M. Bouchahda avait été démis de ses fonctions en novembre dernier en raison de son implication dans l’affaire du vraquier transportant 40 000 tonnes de blé avarié en provenance de Lituanie. Le responsable avait pris les rênes de l’OAIC à la suite de Mohamed Belabdi lui-même accusé d’avoir gonflé des factures et effectué de fausses déclarations.
En attendant plus de détails, il faut souligner que cette procédure entre dans le cadre de la stratégie de l’exécutif visant à lutter contre les fraudes dans les importations de produits agricoles qui font perdre chaque année des devises étrangères au pays d’Afrique du Nord.
En 2020/2021, l’Algérie devrait consommer 11 millions de tonnes de blé selon l’USDA.
Espoir Olodo
Lire aussi :
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.