La plateforme sud-africaine d’échange de cryptomonnaies ChainEX lance son stablecoin
(Agence Ecofin) - Bien que les cryptos ne bénéficient pas de l’approbation des autorités sud-africaines, le secteur continue de croître, avec la création de nouvelles solutions pour les utilisateurs. Selon Chainalysis, l’Afrique du Sud est le 4e pays du continent avec l’indice d’adoption de cryptomonnaies le plus haut.
ChainEX, une plateforme sud-africaine d’échange de cryptomonnaies, a annoncé la semaine dernière, le lancement de CZAR, un stablecoin rattaché au rand. Le token est entièrement construit par ChainEx sur la blockchain Binance. Pour éviter la volatilité du marché, l’entreprise a opté pour une stablecoin, c’est-à-dire une cryptomonnaie dont le prix est arrimé à une autre crypto, à une monnaie fiduciaire ou à un produit négocié en bourse.
CZAR permet aux clients d'effectuer des transactions avec des monnaies traditionnelles sur la blockchain. Selon Michael Bernardt, le responsable de la communauté de ChainEx, le token est comme une « pièce stable similaire à USDT (Tether) et fixée sur le rand sud-africain plutôt que sur le dollar américain ».
Pour rappel, le pays a été secoué par des situations de fraudes comme celle des frères Cajee qui s’est soldée par le détournement de 69 000 bitcoins, soit près de 4 milliards de dollars. Ces situations ont été possibles à cause de la non-clarté de la réglementation par rapport à ces actifs.
Les autorités sud-africaines se penchent sur la mise en place d’une monnaie numérique de banques centrales (CBDC) comme l’e-naira du Nigeria. En septembre, la nation arc-en-ciel a participé en collaboration avec plusieurs pays et la Banque des règlements internationaux, au projet Dunbar, un essai de paiements transfrontaliers grâce aux CBDC basés sur la blockchain.
Adoni Conrad Quenum
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