(Agence Ecofin) - Afin de participer et alimenter les efforts de réflexion pour la reforme du London Interbank Offered Rate (LIBOR), le CFA Institute a mené une enquête auprès de ses membres. Ce sondage avait pour but de répondre à la Wheatley Review, commission créée par le gouvernement britannique, et à la consultation publique du Parlement Européen en donnant le point de vue des investisseurs sur le LIBOR qui sert de benchmark.
Les sondés estiment que l’utilisation des taux réels des transactions interbancaires est la méthodologie la plus appropriée pour déterminer le LIBOR, qui, à l’heure actuelle, est établi sur la base de taux estimés. Le secteur financier devrait continuer à être responsable du calcul du LIBOR, mais ceci devrait être soumis à des contrôles officiels. Selon 82 % des sondés, les régulateurs devraient aussi être dotés de pouvoirs leur permettant de prendre des sanctions pénales en ce qui concerne la manipulation du LIBOR.
Les conclusions majeures de cette enquête sont :
Méthodologie du sondage
Un panel aléatoire par régions de 21 000 membres du CFA Institute a été invité à participer à un sondage en ligne (7 000 membres issus de chacune des régions suivantes : les Amériques, l’Asie-Pacifique et la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique). Le sondage a été clôturé le 4 septembre 2012 avec 1 259 membres qui ont répondu, soit un taux de réponse de 6 % et une marge d’erreur de ± 2,7 %.
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