(Agence Ecofin) - La banque française Société Générale a indiqué, le 4 décembre, que l’amende de 445,9 millions d'euros qui lui a été infligée par la Commission Européenne (CE) dans le cadre de ses investigations sur la fixation du taux interbancaire Euribor ne remet pas en cause les objectifs financiers du groupe pour 2013.
Dans un communiqué, la banque précise également que les faits relevés sont essentiellement concentrés sur une année, entre mars 2006 et mars 2007. «Ces agissements répréhensibles sont pour la quasi-totalité le fait d'un opérateur de marché a agi à l'insu de sa hiérarchie et du management de la banque», ajoute le groupe.
Selon le communiqué de Société Générale, les enquêtes ont également démontré que l'opérateur de marché « n'était pas à l'origine de ces tentatives de manipulation et qu'il s'était le plus souvent limité à répondre à la sollicitation d'un trader d'une autre banque». Cet opérateur a quitté Société Générale en 2009, ajoute-t-on de même source.
Société Générale indique, d’autre part, avoir entièrement revu sa méthode de soumission des taux interbancaires pour se conformer strictement aux nouvelles normes édictées par les différents organismes et autorités concernés.
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