(Agence Ecofin) - Au cours de l’exercice 2017, l’encours des créances non performantes sur le total des crédits accordés par le secteur bancaire algérien a atteint 12,3 % contre 11,9 % en 2016, a-t-on appris d’un rapport de la banque centrale du pays.
Cette dynamique traduit une faible progression de 0,4 point de pourcentage, comparé aux 2,1 points de pourcentages de hausse observés entre les niveaux de 2016 et 2015.
Une bonne partie des crédits accordés par les six banques à capitaux publics d’Algérie dans le cadre des programmes gouvernementaux d’aide à l’emploi, sont arrivés à échéance du remboursement et ont été transformés en « créances classées », fait savoir la banque centrale du pays. Ces crédits ont contribué à hauteur de 78 % à la croissance des crédits non performants des banques publiques en 2017.
Au sein des 14 banques privées du pays, l’encours de ces créances douteuses a reculé passant de 7,9 % au terme de l’année 2017 à 8,2 % en 2016. Une meilleure discipline dans la distribution des crédits et des règles de gouvernance plus rigoureuses semblent avoir commencé à porter des fruits.
Chamberline Moko
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