(Agence Ecofin) - Au terme du mois de décembre 2015, la filiale ivoirienne du groupe Société générale qui est cotée sur BRVM, a intégré le club des 30 premières capitalisations boursières des marchés financiers d'Afrique subsaharienne, hors Afrique du sud, selon un classement établi par la firme d'analyse Hartland-Peel.
Avec ses 690 millions $ de capitalisation boursière au terme de la période, la plus importante banque de Côte d'Ivoire par le volume de ses actifs occupait la 26ème place d'un classement dominé par le groupe nigérian Dangote Cement, l'opérateur de télécommunication kényan Safaricom, la filiale au Nigéria du groupe Heineken (Nigeria Breweries) et le groupe Sonatel, leader de la BRVM.
Ecobank Transnational Incorporated, la deuxième capitalisation boursière de la BRVM et la première entreprise de l’indice BRVM Composite, est aussi présente dans ce classement, mais la firme Hartland-Peel a choisi de considérer sa valeur de capitalisation la plus importante, à savoir celle du marché financier nigérian (24 millions $ au 31 décembre 2015)
Le titre Société générale mérite donc d’être suivi. Depuis le premier janvier, il a déjà perdu 8,6% et se négociait le vendredi 22 janvier 2016 à 124 000 FCFA, loin derrière les 133 000 FCFA de fin décembre 2015. Ce repli n'est cependant pas une mauvaise chose car il peut être perçu de deux manières.
D'une part il peut être compris sous le prisme d'une prise de plus-value pour certains investisseurs.
D’un autre côté, on observe un rendement sur actif de 35% et un rendement de dividende qui s'affiche à 4,8%, un taux qui est encore supérieur à celui de la rémunération des dépôts en Côte d'Ivoire (3,5%). Aussi cette baisse des cours, améliore le PER qui désormais se fixe à 13,5x contre 15x à la fin décembre 2015.
Idriss Linge
Nairobi, Kenya - Promoting sustainable economic growth through trade