(Agence Ecofin) - Les banques étrangères opérant au Zimbabwe ont échappé officiellement à la loi sur l'indigénisation qui oblige les entreprises non zimbabwéennes à transférer 51% de leurs capitaux à des investisseurs noirs locaux.
«Le Zimbabwe permettra aux investisseurs étrangers de conserver des participations majoritaires dans les banques, pour l'instant, parce que les locaux ne disposent pas d'argent pour acheter des actions dans les établissements de crédits», a déclaré le ministre zimbabwéen des Finances, Patrick Chinamasa, cité par l’agence Reuters.
M. Chinamasa a, cependant, précisé que le gouvernement ne compte pas revenir sur sa décision de contraindre les compagnies minières étrangères de céder au moins 51% de leurs parts à des investisseurs locaux.
L’exemption accordée aux banques marque, selon les observateurs, le début d’un assouplissement de la politique de Black Economic Empowerment très chère au président Robert Mugabe, alors que le pays connaît une grave crise de liquidités consécutive à l’assèchement des investissements et des financements étrangers. Certaines petites banques opérant dans ce pays d’Afrique australe ont d’ailleurs de plus en plus mal à survivre à cette étouffante crise de liquidités.
Parmi les banques actives au Zimbabwe, on trouve la filiale locale de Barclays qui est cotée sur le marché financier zimbabwéen, mais aussi des filiales de Standard Chartered, Ecobank, et de Nedbank.
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