(Agence Ecofin) - La Banque centrale du Zimbabwe a annoncé, le 5 juin, avoir retiré sa licence à Capital Bank, expliquant que cet établissement majoritairement détenu par la National Social Security Authority (NSSA) était sous-capitalisé.
Le Zimbabwe souffre d’une grave crise de liquidités consécutive à l’assèchement des investissements et des financements étrangers. Les banques détenues par investisseurs locaux ont d’ailleurs de plus en plus mal à survivre à cette étouffante crise de liquidités.
Selon un rapport publié récemment par le cabinet de consulting Industrial Psychology Consultants, les Zimbabwéens préfèrent confier leurs dépôts aux banques à capitaux étrangers opérant dans le pays comme les filiales locales de Standard Bank, de Standard Chartered Bank et de Barclays.
La NSSA avait indiqué récemment qu’elle n’était plus disposée à injecter des fonds supplémentaires dans Capital Bank. «La banque se trouve dans une très mauvaise situation, caractérisée par une importante sous-capitalisation, des pertes persistantes, des problèmes de liquidités chroniques et un niveau excessivement élevé prêts non performants», a explique que la Banque centrale, indiquant que le retrait de la licence est dans l’intérêt des créanciers et des déposants.
Capital Bank rejoint ainsi Genesis Bank, Royal Bank and Trust Bank sur la liste des banques détenues par des investisseurs zimbabwéens qui ont fait faillite ces dernières années.
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