(Agence Ecofin) - La filiale en Egypte du groupe bancaire français Crédit Agricole (CAE) a obtenu 50 millions $ de la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement, dans le cadre d'un programme visant à soutenir la facilitation au commerce. L'argent servira principalement à financer les opérations d'import-export et les relations que les acteurs du secteur ont avec des banques internationales.
« C'est la preuve de notre croyance dans l'économie égyptienne, et de sa possibilité à renouer avec une croissance solide », a indiqué François-Edouard Drion, le directeur général de Crédit Agricole Egypt. L'accès aux réserves de change y est devenu un défi pour les opérateurs économiques. L'insécurité et la crise du pétrole ont impacté les sources de revenus en devises, en paralysant notamment le tourisme.
Dans la foulé la Banque centrale a indiqué que les réserves de change du pays ont progressé à 19,5 milliards $ à la fin septembre, soit 3 milliards de plus que le mois précédent. On est encore loin des 36 milliards $ d'avant les printemps arabes, d’autant que l'institution n'a pas clairement précisé les facteurs de cette hausse. Rappelons qu’à côté des appuis comme ceux de la BERD pour Crédit Agricole, le gouvernement égyptien a obtenu durant la période, les appuis de plusieurs partenaires.
La Banque mondiale a libéré une première tranche d'un milliard $, sur les trois promis. Les Emirats Arabes Unis ont effectué également un dépôt d'un milliard $ dans les comptes de la banque centrale, pour une période de 6 ans. Enfin, le gouvernement égyptien et l'Arabie Saoudite avancent vers la finalisation d'un prêt de 2 à 3 milliards $.
Idriss Linge
Nairobi, Kenya - Promoting sustainable economic growth through trade