Le Gabon vient d’abriter la toute 1ère édition du New-York Forum Africa, tenue du 8 au 10 juin derniers. Cette rencontre, une première sur le continent africain, a réuni plus de 800 participants venus de 50 pays. On a ainsi pu compter des représentants de pays aussi bien francophones, anglophones, lusophones qu’hispanophones. Alain Claude Bilie Bi-Nze, porte-parole de la Présidence de la République gabonaise, tire les conclusions de cette première édition et en définit les perspectives :
« Il s’agit là encore une fois de la reconnaissance de notre savoir-faire en matière d’organisation de grands évènements. Après la réussite de la CAN 2012, a relevé l’orateur, le succès de ce forum pourrait faire du Gabon un pôle d’accueil des conférences et des sommets internationaux. Ce qui contribuerait à raffermir le pilier Gabon des services, en offrant des opportunités d’affaires pour les entreprises exerçant dans ce domaine. Le projet de construction au port-môle d’un palais des congrès, entre autres édifices, va dans ce sens.
Avant la tenue de cette importante rencontre, de nombreuses questions ont été soulevées par quelques compatriotes sur l’opportunité pour notre pays d’organiser un tel évènement », a-t-il souligné.
Ceux qui ont pu suivre la retransmission de sessions du forum ont pu se rendre compte par eux-mêmes, que notre pays avait tout à gagner par la présence sur notre sol d’éminentes personnalités du monde de la finance, de l’économie, des décideurs institutionnels, des chefs d’entreprises venus présenter des opportunités d’affaires ».
Avant d’ajouter : « Nous l’avons indiqué à plusieurs reprises, le premier capital d’un pays qui veut se développer c’est son image. La perception que les investisseurs ont d’un pays, des ses institutions, des ses dirigeants, est au moins aussi importante que le potentiel économique de ce pays.
Dans le cas du Gabon, il était utile, et cette utilité demeure encore, de présenter aux yeux du monde des affaires et de la finance, les opportunités que le Gabon présente et les réformes que le Président de la République a engagées pour faire de notre pays une destination sûre pour les investisseurs.
Ainsi, en quelques lignes, on peut retenir que le Gabon connaît depuis quelques temps un réel succès au plan économique, avec une croissance de plus 6% en 2011, et qui pourrait osciller à un peu plus de 5% en 2012.
Les réformes apportées par le Président de la République ont permis de renforcer un climat propice à l’investissement direct étranger, et au développement des partenaires public/privés.
La présence au forum, de Boni Yayi, Président de la République du Bénin, et Président en exercice de l’Union Africaine, a permis de montrer que l’Afrique est engagée à créer un climat de sécurité propice à rassurer les investisseurs.
Pour sa part, le Président Ali Bongo Ondimba, intervenant en sa qualité de leader africain, a tenu à rappeler un élément très important : on peut faire du bisness en Afrique et rentabiliser ses investissements comme cela se fait ailleurs sur la planète.
Par ailleurs, comme cela a été dit, les principales résolutions issues su New York Forum Africa seront présentées à Rio et au prochain sommet du G20 comme des réflexions et contributions de l’Afrique aux questions économiques et de développement.
Ces résolutions concernent des aspects liés à : Une meilleure intégration et la sécurité du continent ; La création des universités continentales ; La mise en place d’une approche continentale de l’agriculture ; La mutualisation des politiques africaines dans la conservation de nos écosystèmes forestiers…
En marge du New York Forum Africa, la Fondation Cécilia Attias en collaboration avec la fondation Sylvia Bongo Ondimba et avec la contribution de certaines Premières Dames d’Afrique, ont organisé un Forum sur la protection des droits des femmes.
Au cours de cette rencontre qui a consacré la femme africaine comme actrice du développement, les participants ont adopté la résolution permettant à celle-ci d’acquérir des connaissances et d’accéder au monde du travail afin de contribuer directement à la croissance économique.
A la suite du forum sur la protection des femmes, la Première Dame du Gabon, dans son combat inlassable pour la protection de la veuve et de l’orphelin, s’est exprimé, sur invitation du Réseau National des Femmes Députés, devant la Représentation nationale. Sylvia Bongo Ondimba s’est encore présentée en fervent défenseur de la famille.
Lors de la dernière rencontre avec la presse, le Porte-parole de la Présidence de la République gabonaise, annonçait le séjour du Chef de l’Etat à RIO au Brésil afin de prendre part à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, dénommée RIO+20. Cette dénomination renvoie au vingtième anniversaire, c’est-à-dire l’année 1992 au cours de laquelle il fut adopté la déclaration de RIO qui est un programme de lutte mondiale contre les changements climatiques des produits toxiques.
Il était donc question qu’après chaque décennie que les Etats se retrouvent pour faire le point sur les résolutions adoptées lors de ce sommet.
Vingt ans après, le Gabon, par la voix de son Président, va présenter ses efforts au Monde.
En effet, le Président Ali Bongo Ondimba a engagé des réformes institutionnelles et juridiques conduisant à l’application stricte des recommandations de RIO.
Au plan institutionnel, la nomenclature actuelle du gouvernement consacre pour la ^première fois, le lien entre économie et développement durables.
Au plan juridique et réglementaire, on peut se réjouir de la création depuis 2010 d’un Conseil climat pour l’élaboration et l’orientation stratégique de la politique du Gabon en matière de changement climatique.
Sur le même ordre d’idée, il est signaler le réaménagement des textes au Gabon sur l’environnement afin d’imposer la réalisation préalable d’études d’impact pour tout projet public ou privé.
De même, cette nouvelle politique devra conduire vers une exploitation pétrolière à torchage zéro, avec une valorisation du gaz naturel, une promotion des énergies renouvelables et propres dans les projets d’extension de l’accès à l’électricité, une valorisation énergétique des déchets de l’exploitation forestière et de l’industrie du bois.
De manière globale, le projet de société du Président de la République et le programme mis en œuvre par le gouvernement, intègrent la dimension environnementale dans les politique publiques ainsi que dans des projets de développement.»
D’après Alain Claude Bilié Bi-Nze, à Rio, le Gabon plaidera en faveur du renforcement de la gouvernance environnementale au niveau mondial.
(Source : Infos Gabon)
Par Alain Claude Bilie Bi-Nze, porte-parole de la Présidence de la République gabonaise.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.