(Agence Ecofin) - Au Kenya, la viande de poulet est l’un des aliments les plus consommés avec plus de 50 millions d’oiseaux qui sont abattus chaque année. Cette forte demande en grande partie satisfaite par les importations, exige un accroissement rapide du cheptel aviaire national.
Au Kenya, l’Organisation kényane de recherche sur l’agriculture et l’élevage (KALRO) vient de mettre au point une nouvelle race de poule indigène résistante aux pathologies aviaires courantes et à haute productivité, rapporte l’Agence de presse kényane (KNA).
Cette nouvelle race baptisée « KC3 » est le fruit d’une amélioration de deux races de poulets indigènes « KC1 » et « KC2 » développés antérieurement dans le cadre de travaux de recherches menés depuis une vingtaine d’années.
D’après Eliud Kireger, directeur général du KALRO, les résultats préliminaires des tests effectués indiquent que la poule KC3 est en mesure de pondre à partir de 5 mois entre 220 et 280 œufs par an, soit presque 3 fois plus que la capacité de ponte des deux espèces précédentes (80 à 100 œufs).
Globalement, cette innovation devrait contribuer à booster la production locale de volailles dans un contexte où la demande de poussins d’un jour sur le marché intérieur est évaluée à 2 millions de sujets par jour contre une offre locale de seulement 600 000 poussins.
« Le poulet indigène fait partie intégrante des systèmes agricoles ruraux où il assure la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que des revenus aux petits exploitants pauvres en ressources, dont les possibilités de générer des revenus sont limitées », rappelle M. Kireger
Au Kenya, l’effectif de poulet indigène compte pour environ 78 % du cheptel aviaire selon les données du KALRO.
Stéphanas Assocle
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