(Agence Ecofin) - Alors que le passage à la TNT est pratiquement achevé au Sénégal, la radio numérique, quant à elle, ne semble pas faire partie des changements prévus à court terme. A l’échelle continentale, le constat est le même.
Au Sénégal, alors qu’au niveau de la télévision le passage au numérique semble dans ses ultimes étapes, le constat n’est pas le même pour la radio. En effet, alors que les chaînes de télévision sont encouragées à passer sur la plateforme TNT et que les signaux de télévision analogique disparaissent progressivement, il n’y a pas d’urgence de migration du côté des radios.
Il faut savoir que l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a octroyé 486 fréquences pour la diffusion radiophonique analogique au Sénégal. 74 d’entre elles sont détenues par le radiodiffuseur public, 156 par des entreprises privées locales et 18 fréquences par des radios étrangères. Pour les 238 fréquences restantes, les autorités ont récemment fait savoir que les personnes souhaitant les utiliser pouvaient signer une convention avec elles.
Pourtant, à l’instar de la TNT, la radio numérique terrestre (RNT) fait partie des étapes importantes pour le grand basculement du paysage médiatique africain au numérique. Si elle n’est toujours pas d’actualité dans un pays comme le Sénégal qui a souvent montré la voie à la partie francophone du continent, en matière de progrès technique, on se doute que la RNT est loin de faire partie des agendas africains à l’heure actuelle.
Servan Ahougnon
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