(Agence Ecofin) - Le palmier à huile a de tout temps été une culture d’exportation majeure pour beaucoup de pays d’Afrique centrale. Le Gabon souhaite donner un coup de boost à sa production actuelle, pour redonner à cette filière ses performances d’antan et lui faire participer davantage à l’économie nationale.
Le Gabon envisage de relancer l’exploitation de la palmeraie de Moabi dans le département de la Douigny, province de la Nyanga. Un mémorandum d’entente a été signé le 3 février 2023 entre le ministère de l’Agriculture, AOM international et la société britannique Ciittaa (Centre international pour l’innovation et le transfert de technologies agricoles, d’élevage et environnementales).
J'ai devisé ce vendredi avec des partenaires Britanniques spécialisés dans le secteur Agricole. La rencontre s'est soldée par la signature d'un mémorandum d'entente sur la réhabilitation de la palmeraie de Moabi.#MINAGRI#autosuffisancealimentaire #CIITTA pic.twitter.com/0um45IdwUV
— Charles Mve Ellah (@EllahMve) February 3, 2023
L’objectif d’après l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), est d’établir un cadre de coopération bilatérale focalisé sur le développement de la culture du palmier et la production d’huile de palme. Ce partenariat permettra d'accroître les volumes d’huile brute vendus principalement sur le marché extérieur. Ils se sont établis à 34 930 tonnes en 2019, générant ainsi un chiffre d’affaires de près de 13,0 milliards FCFA.
« Nous avons les capacités techniques et tous les moyens pour pouvoir produire à grande échelle et également permettre l’exportation du Gabon de tout ce qui sera produit à Moabi », a ajouté Cleber Lima Guarany, président du Ciittaa.
Grâce à ce partenariat, la palmeraie de Moabi, en arrêt d’activité depuis quelques années, pourrait renaître de ses cendres et devenir à nouveau une source de revenus pour les populations de la Douigny, explique Le Nouveau Gabon.
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