(Agence Ecofin) - L’Angola est un importateur net de thé et de ses produits dérivés. Dans le pays, l’exécutif encourage les initiatives visant à stimuler la production, créer de la valeur ajoutée et réduire les achats de la feuille.
En Angola, le groupe agro-industriel et pharmaceutique Mosel prévoit de lancer entre janvier et mars 2023, une unité de production de thé aux fruits tropicaux basée dans la province de Cuanza-Sud.
D’un coût total de 2 millions $, la nouvelle usine sera dotée d’une capacité de production mensuelle de 4 tonnes de six variétés de thé aux saveurs de fruits dont l’avocat, l’ananas, la mangue et la grenadille (fruit de la passion).
Le projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la production, à la diversification des exportations et à la substitution des importations (Prodesi) mis en œuvre par l’exécutif depuis 2011. « L’objectif est d’offrir au consommateur un produit local de meilleure qualité, car notre désir est de pouvoir subvenir à certains besoins nutritionnels de la population angolaise », explique Edison Mayer Faria, directeur général de Mosel. Selon le responsable, l’usine fournira un débouché d’écoulement pour environ 52 ménages agricoles.
En outre, l’entreprise prévoit également de développer un verger de 350 hectares en vue d’assurer un approvisionnement continu en matières premières. Dans les détails, une superficie de 15 hectares sera consacrée à la culture du fruit de la passion, 30 hectares pour la culture de l’ananas tandis que le reste sera dédié aux plantations de manguiers et d’avocatiers.
Stéphanas Assocle (Stagiaire)
Lire aussi:
12/09/2022 - Le Rwanda se dote d’une nouvelle unité de conditionnement de fruits et légumes à Masoro
UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.