(Agence Ecofin) - Le 9 décembre 2019, lors de la cérémonie de clôture de la semaine annuelle de lutte contre la corruption et la transparence, Mahamudu Bawumia (photo), le vice-président de la République du Ghana, a affirmé que le gouvernement poursuivra ses actions de numérisation pour terrasser la corruption.
Il a déclaré que « l'un des problèmes que nous avons rencontrés dans notre pays et dans de nombreux pays en développement est celui d'une société très informelle. Dans ces sociétés, vous avez une floraison des façons informelles de faire les choses, la prolifération des façons corrompues d'exécuter des transactions, car il n'y a pas de transparence lorsque vous avez l'informel qui obscurcit tout ce que vous faites ».
La numérisation, le vice-président a expliqué qu’elle comprend entre autres le système national d'identification, le système d'adresses postales numériques, les systèmes de justice en ligne, les données sur les pensions et les assurances, le registre foncier numérisé et le système d'interopérabilité de l'argent mobile.
Mahamudu Bawumia a souligné que cet ensemble d’outils améliorera la transparence et la responsabilité, ainsi que « l'efficacité de nombreux organismes gouvernementaux en termes de prestation de services », car il réduira l'intervention humaine entre le public et ceux qui fournissent des services gouvernementaux.
Grâce à ses efforts de numérisation, le Ghana a enregistré des progrès dans l’Indice de perception de la corruption (CPI) de Transparency International. Le pays est passé de la 47e place en 2015 à la 41e en 2018. Au regard de ces fruits que commence à porter le combat contre la corruption, le vice-président du Ghana a martelé que la numérisation « est la voie à suivre ».
Lire aussi :
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.