(Agence Ecofin) - Le projet de corridors ferroviaires à écartement SGR fait partie des initiatives pour améliorer l’accessibilité à la mer des pays enclavés de la région Afrique de l’Est.
Le Rwanda, le Burundi, le Soudan du Sud et la RDC ont rejoint le vaste projet de construction de corridors ferroviaires à écartement SGR pour l’Afrique de l’Est. Les 4 pays ont intégré en fin de la semaine dernière le comité ministériel mixte du groupe SGR pilotant ce projet en cours d’exécution entre le Kenya et l’Ouganda.
Dans un communiqué conjoint, les ministères des Transports de ces pays se sont engagés à rechercher des financements pour le chemin de fer afin de faciliter la circulation des marchandises sur le corridor nord de la région, dont le port de Mombasa est le maillon logistique principal.
Pour le moment, seul le Kenya dispose d’un réseau SGR étendu sur plus de 600 km entre Nairobi et Naivasha, construit avec du financement chinois. L’initiative prévoyait à la base une interconnexion avec l’Ouganda qui comptait aussi sur du financement pour changer l’écartement métrique de ses voies ferrées en écartement standard. Mais ces plans de financement peinent à se concrétiser, et les deux voisins envisagent actuellement d’autres options.
A l’occasion de la réunion du comité ministériel mixte, le Kenya a promis de débuter la construction de la ligne Naivasha-Kisumu-Malaba d’ici décembre, l’Ouganda s’engageant à finaliser son contrat d’ici le 31 mai.
Le projet, s'il aboutit, complètera celui en cours du côté de la Tanzanie et qui prévoit une interconnexion avec les mêmes pays. Cela dotera la région d’un système ferroviaire intégré et améliorera la connectivité des Etats enclavés aux ports de la région, concentrés essentiellement au Kenya et en Tanzanie. Cela devrait aussi renforcer le commerce intra africain dans le contexte actuel de la Zlecaf et faciliter l’intégration régionale.
Windhoek - Namibie