(Agence Ecofin) - En Côte d’Ivoire, près de 80 % de la production annuelle de noix de cajou est exportée sous forme brute. Pour accroître la création de valeur ajoutée dans le secteur, le gouvernement encourage le secteur privé à investir davantage sur le segment de la transformation.
En Côte d’Ivoire, Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Production vivrière a inauguré le 8 janvier dernier une unité de transformation de noix de cajou basée à Loukoukro, à proximité de Yamoussoukro.
S’étendant sur 20 hectares, l’unité a été construite par l’entreprise agroalimentaire Afcott Cashew Sarl, filiale du groupe industriel Kewalram Chanrai. Elle est dotée d’une capacité initiale de traitement de 20 000 tonnes par an de noix de cajou brute pour la production d’amande de cajou.
Selon les informations, relayés par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), l’entreprise prévoit d’augmenter la capacité de transformation de l’usine à 50 000 tonnes d’ici 2027. « En ce qui concerne la production d’amande, nous allons débuter avec 4 000 tonnes en 2024 et atteindre 11 000 tonnes en 2027. Nous voulons avoir un impact substantiel sur le marché, tant au niveau national qu’international », précise Fadiga Youssouf, responsable des achats chez Afcott,
Ce investissement vient renforcer la contribution du secteur privé au segment de la transformation au sein de la filière anacarde ivoirienne. « Avec toute l’ambition que nous avons à travers l’aménagement des zones agroindustrielles, je peux dire que l’objectif du gouvernement de transformer 50 % de notre production d’ici 2030, sera atteint », a affirmé Adama Coulibaly, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA).
Il faut rappeler que dans la nation éburnéenne, la noix de cajou représente le deuxième produit d’exportation agricole après le cacao et que la filière contribue à hauteur de 9 % au PIB.
Stéphanas Assocle
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