(Agence Ecofin) - Selon un rapport rendu public le 24 juin par le cabinet PricewaterhouseCooper, le secteur de l’hôtellerie a bien résisté aux difficultés économiques que connait actuellement l'Afrique du Sud, avec des revenus en 2013 ayant affiché une progression de 14,6%. Les auteurs du rapport estiment que cette croissance des revenus hôteliers en Afrique du sud, devrait se maintenir à un rythme moyen de 11,5%, sur les cinq prochaines années.
Paradoxalement, une des explications de cette performance est la dépréciation du rand (monnaie sud-africaine) face au dollar américain (près de 20% de perte de valeur), durant les deux dernières années. C'est situation a eu un effet négatif sur le résultat des entreprises qui dépendent des importations et aussi, sur l’intérêt de certains investisseurs qui au moment de récupérer les bénéfices doivent gérer les pertes de change.
Mais le secteur hôtelier, lui, a tiré une conséquence positive de la situation. Doté de plus d'infrastructures de qualité acquises durant la coupe du monde, l'Afrique du Sud attire de nombreux touristes qui peuvent y passer leurs moments de loisir à des prix très concurrentiels et pour une qualité proche des standards mondiaux, explique le rapport. Dans le document, il ressort aussi, que l'ouverture de lignes aériennes directes entre l'Afrique du Sud et la Chine, a vu s’accroître le volume de touristes chinois. Résultat, les taux de remplissage dans les hôtels atteint les 60%.
Cette bonne nouvelle a ravi certains investisseurs qui n'ont pas manqué de le faire savoir, notamment, la firme d'investissement Africa Capital Group LLC. Reprenant cette information à son compte, elle a expliqué que cette situation était un atout favorable pour l'entreprise City Lodge Hotels Group basé à Johannesburg et qui possède des actifs dans l'hôtellerie en Afrique du Sud (50 hôtels) au Botswana et au Kenya (3 hôtels).
Rappelons que selon Africa Capital, les revenus de City Lodge ont progressé de 17% grâce à un taux d'occupation moyen de ses chambres de l'ordre de 64% et que la valeur de son action a progressé de près de 80% en trois ans sur la Bourse de Johannesburg où elle est cotée.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.