Après le succès Kibali, Barrick est prêt à investir dans d’autres opportunités d’or et de cuivre en RDC (Mark Bristow)

(Agence Ecofin) - Premier producteur de cuivre en Afrique et dans le top 3 mondial des plus grands producteurs du métal rouge, la RDC pourrait développer davantage ce secteur si elle parvient à conclure un nouveau partenariat avec Barrick. Ce dernier opère déjà dans le pays sur la plus grande mine d’or du continent.

La compagnie minière Barrick active en RDC sur la plus grande mine d’or d’Afrique (Kibali), cherche de nouvelles opportunités d’investir dans l’or et le cuivre dans le pays. C’est ce qu’a laissé entendre devant les médias locaux, mercredi 20 mars, son PDG Mark Bristow (photo) mais qui n’a pas donné plus de détails sur les plans de la société.

« Sur la base du succès de Kibali, que Barrick a développé en la plus grande mine d’or d’Afrique, la société est prête à investir dans de nouvelles opportunités aurifères et cuprifères en partenariat avec le gouvernement de la RDC », a-t-il déclaré.

Cette sortie intervient quelques semaines après la publication des résultats opérationnels à Kibali, lesquels montrent que la mine (détenue par Barrick en partenariat avec AngloGold Ashanti et le gouvernement) a produit 763 000 onces d’or (environ 21,6 tonnes) en 2023. Alors que la quasi-totalité de la production industrielle d’or en RDC provient de Kibali, un nouveau partenariat entre Barrick et l’État congolais pourrait permettre au pays de développer une nouvelle mine.

Concernant le cuivre pour lequel la RDC est le leader de la production en Afrique et l’un des plus grands producteurs mondiaux, l’intérêt de Barrick fait du sens quand on sait que la société a indiqué en septembre 2023 vouloir doubler sa production d’ici la fin de la décennie. À l’horizon 2031, la compagnie table sur une production annuelle d’environ 1 milliard de livres ou 450 000 tonnes, dont la majeure partie devrait provenir de ses opérations en Zambie et au Pakistan. Si Barrick n’est pas encore active sur le cuivre en RDC, un changement de la donne pourrait permettre à la RDC de développer davantage son secteur cuprifère qui a exporté 2,84 millions de tonnes du métal rouge en 2023.

Louis-Nino Kansoun

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