(Agence Ecofin) - Le Premier ministre canadien n’approuve pas la position de la France à propos des caricatures de Mahomet : « Nous nous devons d’agir avec respect pour les autres et de chercher à ne pas blesser de façon arbitraire ou inutile ceux avec qui nous sommes en train de partager une société et une planète » a-t-il déclaré.
#Canada A près de telles déclarations contre la liberté d'expression, il faut considérer @JustinTrudeau tel qu'il est,1 allié objectif des islamistes qui défend le voile INTÉGRAL et place la sensibilité religieuse au dessus de la liberté. https://t.co/5t5SOb7JhZ via @lp_lapresse
— Djemila Benhabib (@djemilaben) October 30, 2020
Pour M. Trudeau, la liberté d’expression n’est pas sans limites, estimant par exemple, qu’on ne peut pas crier « Au feu » dans un cinéma bondé.
S’il condamne fermement les attentats « injustifiables » qui endeuillent la France, il rappelle que « dans une société pluraliste, diverse et respectueuse comme la nôtre, nous nous devons d’être conscients de l’impact de nos mots, de nos gestes sur d’autres, particulièrement ces communautés et ces populations qui vivent encore énormément de discriminations »
En France, l’affaire des caricatures de Mahomet a pris une nouvelle dimension à la suite du discours du chef de l’Etat Emmanuel Macron, affichant sa détermination à « ne pas renoncer aux caricatures ». Caricatures qui sont ainsi devenues, pour des millions de musulmans, l’expression officielle de la France.
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