(Agence Ecofin) - D’intéressantes perspectives se profilent à l’horizon pour les exportateurs mondiaux de cuivre, notamment africains. Tirés notamment par les efforts de reprises économiques post-covid aux États-Unis et le plan d'infrastructure de l'administration Biden, et le plébiscite des véhicules électriques, sa demande est en hausse, alors que l’offre ne suit pas encore tout à fait.
Ces conditions devraient faire grimper les prix du minerai, métal industriel de référence, selon plusieurs analystes. Son prix est déjà parti à la hausse ce mercredi, pour atteindre plus de 9000 $, après que Goldman Sachs, l'a qualifié de “nouveau pétrole” (dans un rapport intitulé "Copper is the new oil").
La banque d'investissement, enthousiaste sur son cours dans l’avenir proche, s’attend à ce qu’il atteigne un prix de 11 000 $ la tonne, sur les 12 prochains mois. Et, d’ici 2025, le minerai pourrait atteindre 15 000 $, en hausse de 66 %.
Goldman Sachs: "Copper is the new oil and could reach $15K by 2025" #GreenMetals #Copper $SMTShttps://t.co/DUji4MBNAu
— Capital 10X (@capital10x) April 14, 2021
Pour rappel, le cuivre est principalement utilisé dans les câblages électriques. Aujourd’hui, le métal joue un rôle crucial dans les efforts de transition énergétique vers une économie plus verte, amorcés par plusieurs pays dans le monde. Le matériau intervient ainsi dans la fabrication des véhicules électriques.
« Les discussions sur le pic de la demande de pétrole négligent le fait que sans une poussée de l'utilisation du cuivre et d'autres métaux clés, la substitution du pétrole par les énergies renouvelables ne se produira pas », a déclaré à cet effet la Banque.
Dans le monde, c'est de loin le Chili qui en est le plus gros exportateur, avec des ventes d’environ 15 milliards $ en 2019, soit plus de 10 % de la valeur totale exportée globalement.
Ayi Renaud Dossavi
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