(Agence Ecofin) - Les tests de dépistage anaux de Covid-19, pratiqués par la Chine et supposés être plus efficaces dans la détection du virus, ont du mal à passer à l’international, c’est notamment le cas au Japon.
En effet, l’Archipel nippon a demandé ce début de semaine à Pékin de cesser de faire subir à ses citoyens ces tests de dépistage par écouvillonnage anal, à l’arrivée en Chine. Cette demande survient après que certains japonais se soient plaints que cette procédure leur causait une "détresse psychologique", selon les officiels japonais.
« Certains Japonais ont rapporté à notre ambassade en Chine qu'ils avaient reçu des tests de prélèvement anal, ce qui a causé une grande douleur psychologique », a déclaré le Secrétaire général du Cabinet, Katsunobu Kato.
Le porte-parole du gouvernement a déclaré ce lundi avoir indiqué à la Chine son souhait d’arrêter les tests anaux mis en place depuis la fin de janvier sur toute personne qui rentre sur le territoire chinois https://t.co/J60dqrgK5q
— FuransuJapon ? (@FuransuJapon) March 1, 2021
Ce n’est du reste la première fois que cette fameuse approche - consistant à insérer un écouvillon de 3 à 5 cm dans l'anus et à le faire tourner doucement pour prélever des tissus - font parler d’eux dans le monde, depuis leur introduction en janvier.
Déjà, la semaine dernière, des médias américains ont rapporté que certains de leurs diplomates avaient été forcés de subir cette procédure ; une thèse que Pékin a niée.
Ayi Renaud Dossavi
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.