(Agence Ecofin) - Le Burkina Faso est bien conscient des retombées économiques liées à la modernisation de son réseau routier. Le pays d’Afrique de l’Ouest y voit un levier essentiel pour l’accélération du développement de ses secteurs de production.
Le développement des infrastructures routières a été au cœur de la première mandature du président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré. Entre 2015 et 2020, le pays a achevé 1 028 km de routes en travaux de bitumage, de renforcement ou d’entretien périodique. Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré (photo), l’a révélé le jeudi 20 mai devant le Parlement, dans un discours sur la situation de la nation.
Pour le chef du gouvernement, il s’agit là d'un résultat plutôt satisfaisant « malgré les arrêts de travaux occasionnés par la situation sécuritaire ».
Dans le cadre du nouveau programme quinquennal 2021-2025, il a fait savoir que le gouvernement s’est engagé à réaliser 1 192 autres kilomètres de routes principales. Concernant les pistes rurales, les travaux d’aménagement en cours portent sur un linéaire total de 3 548 km dont 2 135 km sont achevés.
« Notre ambition est d’accélérer l’achèvement des chantiers en cours ainsi que le démarrage des nouveaux projets de désenclavement, dont les financements sont acquis », soutient le Premier ministre Christophe Dabiré.
Romuald Ngueyap
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