(Agence Ecofin) - Ayant renforcé le processus d’acheminement des ressources minières et pétrolières du Congo vers les pays voisins à travers la réhabilitation de plus de 1 000 km de voie ferrée, les autorités angolaises affichent de nouvelles perspectives de performance pour le port de Lobito dans la province de Benguela.
Le port de Lobito, deuxième plus grand d’Angola (après celui de Luanda), va migrer vers le modèle de gestion dit « landlord port » encore appelé « port propriétaire foncier ». Ce modèle consiste (pour l’autorité portuaire détentrice du foncier, des installations et du matériel portuaire) à confier l’exploitation et la gestion de la plateforme à un opérateur privé ; il est en vogue depuis quelques années dans les ports européens.
Empresa Portuária do Lobito EP, l’autorité portuaire, devrait à l’issue de cette opération perdre ses attributions en tant qu’opérateur, mais conservera un droit absolu de propriété ainsi que de contrôle sur le futur exploitant.
Se confiant sur le sujet le jeudi 18 mars, à l’occasion d’un colloque destiné au personnel des entreprises portuaires, Ricardo de Abreu (photo), ministre des Transports, a révélé que « l'appel d'offres international pour la privatisation des terminaux portuaires de Lobito était prévu pour le deuxième trimestre de cette année ».
Selon le ministre, la transformation du port de Lobito en « un port propriétaire améliorera considérablement ses performances, comme cela se passe depuis des décennies à Luanda ».
Par sa position géographique stratégique, le port de Lobito, par voie ferrée, permet de réduire les distances quant au transfert des ressources pétrolières et minières, à destination ou en transit, depuis la RDC vers Dar es Salaam (Tanzanie), Beira (Mozambique) et Durban (Afrique du Sud).
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